Antiprurigineux : L’anti-grattage, anti démangeaison

La plante antiprurigineuse prévient et agit contre les démangeaisons

Cet article considère toutes les plantes qui calment les démangeaisons.

Qu’est-ce que le prurit

Le prurit (du latin : pruritus) est un symptôme fréquent (notamment en dermatologie) qui recouvre une sensation de démangeaison de la peau, le plus souvent en rapport avec des lésions dermatologiques (parfois aussi sans cause connue : c’est le prurit « sine materia »).

Définition de Wikipédia

Donc le prurit est un symptôme. Il y a 4 types de méchanismes qui peuvent le provoquer:

  • Dermatologique: urticaire, eczéma, peau sèche, irritation (frôlement, contact avec de la laine), contact avec une plante urticante, piqûre, mycosique (pied d’athlète, teigne du corps) ou parasites (gale);
  • Systémique: causé par un autre organe que la peau; auto-immune (allergie, lichen), glande thyroïde, foie, maladie rénale, poussée dentaire chez l’enfant, consommation d’opiacés ou de certains médicaments;
  • Neuropathique: causé par le système nerveux central, notamment dans le cas de la sclérose en plaques;
  • Psychologique: pathologie psychiatrique.

Le prurit étant d’abord un symptôme avec des causes très vastes, cet article sur la propriété antiprurigineuse ne développe pas l’investigation sur les causes du prurit mais plutôt sur le soulagement de la démangeaison. Nous allons effleurer, dans la section « les bonnes utilisations », quelques problématiques (plaies, cicatrisation, hémorroïdes, eczéma et peau sèche) qui peuvent causer le prurit, et vous proposer des propriétés qui agiront tantôt sur la cause, mais aussi sur l’impact du grattage.

Pour votre bien …

La limite de l’utilisation des plantes antiprurigineuses

S’attaquer au symptôme (le prurit) sans chercher la cause (voir les 4 mécanismes ci-haut) augmente les risques de récidive. Surtout, le prurit peut être le symptôme d’une maladie grave; guettez donc les signaux tels que perte de poids, fatigue, asthénie, sueurs nocturnes, engourdissement, douleur abdominale, etc. Bref soyez prudent et dans le doute, allez consulter un médecin qui est le seul autorisé à faire un diagnostic.

Les médicaments d’ordonnance offrent des antihistaminiques et anesthésiques plus puissants que les plantes anti-prurit de cet article. Soyez conséquent, en fonction de l’ampleur des symptômes. Par exemple, l’usage des plantes est tout indiqué si une petite surface de votre jambe est entrée en contact avec de l’herbe à puce mais si cette surface couvre une superficie importante, ou des parties sensibles comme les yeux, il faut aller consulter.

Les propriétés recherchées chez la plante anti-prurit

Le prurit induit les personnes qui en souffrent à se gratter (bien qu’il ne soit en aucun cas conseillé de le faire). Le grattement provoque un soulagement instantané (activation des circuits neuronaux inhibiteurs) mais très temporaire, car le grattage amplifie le prurit, entrainant d’avantage de grattage.

Les plantes antihistaminiques sont directement reliées à la sensation de démangeaison, qui est provoquée par l’histamine qui se lie aux récepteurs nerveux de la peau.

En plus des antihistaminiques, on considère comme antiprurigineuses les plantes qui calment les démangeaisons:

  • Analgésiques et antalgiques;
  • Calmantes, émollientes et rafraîchissantes.

Voir aussi « les bonnes utilisations » pour identifier les propriétés recherchées pour s’attaquer à certaines causes et aux effets du grattage sur la peau et autres muqueuses affectées.

Plantes antiprurigineuses

Plante – nom latin
Antiprurigineuse
(évaluation générale)
Anti-histaminiqueAnalgésique/ antalgiqueÉmolliente
PlantainPlantago major L. ⭐⭐⭐((Laberge D. (2010). Outils Vocabulaire de l’herboriste. Lantier : Herbothèque)) ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐ ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐⭐ ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))
Camomille allemandeMatricaria recutita L.⭐⭐⭐((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐((Laberge D. (2010). Outils Vocabulaire de l’herboriste. Lantier : Herbothèque)) ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐ ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse))
Camomille nobleChamaemelum nobile L. ⭐⭐⭐((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse))
CalenduleCalendula officinalis L. ⭐⭐ ((Laberge D. (2010). Outils Vocabulaire de l’herboriste. Lantier : Herbothèque))⭐⭐((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))
Lavande officinaleLavandula angustifolia Mill. ⭐⭐ ((Laberge D. (2010). Outils Vocabulaire de l’herboriste. Lantier : Herbothèque))⭐⭐⭐((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))
MillepertuisHypericum perforatum L. ⭐⭐ ((Laberge D. (2010). Outils Vocabulaire de l’herboriste. Lantier : Herbothèque)) ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐ ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))
OrtieUrtica dioica L.⭐⭐⭐⭐⭐ ((Laberge D. (2010). Outils Vocabulaire de l’herboriste. Lantier : Herbothèque)) ((Schneider, A. (2011). La nouvelle pharmacie verte – se soigner par les plantes. Montréal : Les Éditions de l’Homme)) ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐ ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))
Pensée sauvageViola tricolor L. spp. (vulgaris et arvensis)⭐⭐ ((Morel, J. (2017). Traité pratique de Phytothérapie. Escalquens : Grancher)) ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐ ((Morel, J. (2017). Traité pratique de Phytothérapie. Escalquens : Grancher)) ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse))
Avoine – Avena sativa L. ⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))⭐⭐ ((Morel, J. (2017). Traité pratique de Phytothérapie. Escalquens : Grancher)) ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))
Achillée millefeuilleAchillea millefolium L. ⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐ ((Blumenthal, M., Goldberg A.,Brinckmann J. (2000). Herbal Medicine Expanded Commission E Monographs. . Newton : Integrative Medicine Communications))⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica))
MauveMalva sylvetris L. ⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐⭐ ((Jacquemard, K. (2019). Le guide de la phytothérapie au quotidien. Paris : Rustica)) ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse))
LinLinum usitatissimum L.⭐⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot))⭐⭐⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot)) ((Debuigne, G., Couplan, F. (2019). Le PETIT LAROUSSE DES PLANTES MÉDICINALES. : Larousse))
BardaneArctium lappa L. ⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))⭐⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot)) ((Fleurentin J. (2016). Du bon usage des plantes qui soignent. Rennes : Jérôme le Bihan))
Consoude – Symphytum officinalis L. ⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot))⭐⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot)) ((Valnet, J. (2019). La phytothérapie, se soigner par les plantes. Paris : Vigot))
AigremoineAgrimonia eupatoria L. ⭐ ((Corjon, G. (2015). Se soigner par les plantes. : Jean-Paul Gisserot))
Bien lire la fiche plante associée (voir hyperlien) pour connaître les systèmes de prédilection, les restrictions et interactions possibles

Pour votre bien… les vérifications minimales avant d’utiliser une plante

Allez lire la fiche plante

J’essaie dans la mesure du possible d’offrir un hyperlien pour chaque plante proposée. Ce lien ouvre une fiche plante qui donne non seulement les informations reliées à la culture mais, si vous regardez plus bas, également l’information pour un usage sécuritaire de la plante (les méthodes d’utilisation, les doses sécuritaires, les précautions, les interactions, les propriétés). Naturellement, si vous avez une condition médicale compliquée cette fiche ne sera pas suffisante et vous devrez consulter un herboriste professionnel ou un pharmacien. Mais même si vous êtes en bonne santé, pour votre sécurité prenez le temps de faire connaissance avec les plantes avant de les consommer. Elles sont naturelles mais aussi puissantes.

Plante antiprurigineuse: les bonnes utilisations

Démangeaisons
un primate se gratte

Problématique: Prurit et Démangeaison

Les plantes antiprurit sont les grandes expertes pour le prurit. Les plantes analgésiques, antalgiques,
calmantes, émollientes et anti-inflammatoires, antiallergiques et anti-histaminiques sont elles aussi des alliées.
Comme la démangeaison provoque le grattage, les propriétés suivantes sont également souvent utiles:
Vulnéraires et cicatrisantes: réparent les lésions et irritations causées par le grattage;
Antiseptiques, anti-inflammatoires: on désinfecte la muqueuse dont la barrière a été endommagée par le grattage;
Antifongiques, antiparasites: si et seulement si des champignons ou des parasites sont à l’origine de la démangeaison, car un excès de ces plantes peut irriter.

Plantes à utiliser en usages externe: Le plantain (Plantago major ou Plantago lanceolata), le millepertuis (Hypericum perforatum), la calendule (Calendula officinalis), l’aloès (Aloe vera), La camomille allemande (Matricaria recutita), la consoude (Symphytum officinal) la lavande (Lavandula angustifolia).

chevalier blessé

Problématique: Plaies et cicatrisation

Pour les petites plaies, les plantes astringentes (qui sont également hémostatiques, anti-inflammatoires et antiseptiques) sont un combo gagnant. On peut ajouter d\’autres spécialistes selon les besoins:

Cicatrisantes / vulnéraires: accélèrent la cicatrisation;
Analgésiques / antalgiques / antiprurigineuses: réduisent la douleur et la démangeaison;
Antiseptiques / antibactériennes: désinfectent la plaie;
Hémostatiques: arrêtent le sang de couler.
Antioedémateuses seront utiles en cas de bleus
Ici les plantes seront utilisées principalement en externe… On peut les utiliser en cataplasme, onguent, ou simplement en verser une infusion sur la plaie.

Plantes à utiliser en usages externe: Achillée millefeuille (Achillea millefolium), La calendule (Calendula officinalis), la consoude (Symphytum officinal), Hamamélis de virginie (Hamamelis virginiana), la lavande (Lavandula angustifolia), le millepertuis (Hypericum perforatum)

hémorroïdes

Problématique: Hémorroïdes

Les hémorroïdes peuvent avoir plusieurs causes: hérédité, faiblesse veineuse, trop de pression (sédentarité, constipation, soulever des masses trop lourdes…). Il est intéressant de chercher la cause pour réduire les chances de récurrences. Plusieurs propriétés de plantes peuvent agir sur les hémorroïdes ou leurs causes:

Astringentes: resserrent les tissus et fortifient les membranes veineuses (application externe de quelques minutes);
Émollientes, antiprurigineuses: réduisent l\’inconfort et la douleur (également en externe, par exemple en utilisant un onguent ou un bolus);
Laxatives: résolvent la constipation (qui peut en être la cause);
Hépatiques: préviennent de futures constipations.
Attention: consultez votre médecin pour vous assurer que vos hémorroïdes ne dégénèrent pas en thrombose.

eczéma

Problématique: eczéma

Pour réduire les démangeaisons, il y a les plantes antiprurigineuses et les plantes émollientes. Elles sont accompagnées de plantes aux propriétés suivantes:
Altérative, dépurative, drainante, hépatique: nettoient le sang;
Minéralisante, alcalinisante: régularisent le pH;
Nervine: réduit l’anxiété parfois à l’origine de l’eczéma.
Et des plantes cicatrisantes / vulnéraires: pour cicatriser.
L’eczéma est un problème tenace, il faut souvent revoir son alimentation et identifier et réduire les irritants chimiques et les allergènes pour diminuer les chances de récidive.

Plantes utiles en interne: bardane (Arctium lappa), fumeterre (Fumaria officinalis), hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), ortie (Urtica dioica), pensée sauvage (Viola tricolor) scrofulaire (Scrophularia nodosa), trèfle rouge (Trifolium pratense)
Plantes utiles en externe: calendule (Calendula officinalis), hydraste du Canada (Hydrastis canadensis), plantain major (Plantago major).

Crédit photo: BruceBlaus

Peau sèche chez un bébé

Problématique: Peau sèche

Les plantes Émoliantes et vulnéraire viennent nourrir, protéger et adoucir la peau. On peut lui ajouter des plantes Antiprurigineux si la peau nous pique.

Plantes à utiliser en usage externe: Aloes (Aloe vera), plantain (Plantago major ou Plantago lanceolata), calendule (Calendula officinalis) , guimauve (Althaea officinalis), la mauve (Malva spp.)

Crédit photo: NadineDoerle 

astuces pour des usages externes …

En cas de prurit les applications externes sont incontournables, elles soulagent plus rapidement que la consommation par voie interne.

Évitez le chaud dans vos applications externes

Laissez refroidir vos infusions avant de les appliquer, évitez les bains chauds: la chaleur a tendance à augmenter le prurit.

Une compresse imbibée exposée à l’air se rafraîchira en s’évaporant.

Faites des glaçons avec vos infusions et décoctions

En les congelant, vous augmenterez leur conservation et ils seront prêts et pratiques à appliquer sur la démangeaison. Le froid calme les récepteurs nerveux responsables du prurit et réduit l’inflammation.

Les feuilles de plantain étuvées (et refroidies) utilisées directement en cataplasme.

Le plantain est souvent la première plante que l’on retrouve dans les ouvrages d’herboristerie contre le prurit. Durant la belle saison il se retrouve partout, profitez-en pour utiliser des feuilles fraîches, c’est ma meilleur recommandation. Une fois séchées, il est possible de les humidifier mais j’ai l’impression qu’on perd alors en efficacité. Pour l »hiver j’utilise le plantain transformé soit en macération ou sous forme d’onguent, ou encore le jus extrait des feuilles fraîches et congelé en glaçons.

Tisane et concentré liquide…

La propriété antiallergique (inhibitrice de l’histamine qui cause la démangeaison) sera également activée par des prises en interne. Privilégiez les tisanes d’ortie et de camomille (noble ou allemande, selon ce qui pousse dans votre région!). L’ortie s’utilise aussi avec bonheur dans la cuisine (saupoudrer de feuilles d’ortie séchées et hachées à la fin de la cuisson). Bien sûr, les concentrés à base d’alcool et de vinaigre sont aussi possibles.

Huiles essentielles – antiprurigineuses

Dans le cas du prurit, même si les huiles essentielles ne sont pas au centre de mes études, je ne peux passer sous silence les huiles essentielles de lavande vraie et de menthe poivrée, qui peuvent être utilisées à raison de 10 gouttes chacune / c. à thé d’huile végétale; elles peuvent être utilisées sur la peau à raison de 3 à 4 applications par jour.

Les solvants recommandés

Les plantes antiprurigineuses sont généralement efficaces dans toutes leur formes (consultez les fiches plantes pour plus de détails). J’aurais toutefois des réticences à mettre un concentré à base d’alcool sur une peau sèche et irritée. J’aime personnellement beaucoup les macérations, mais celles-ci peuvent être contre-productives si les plaies sont suppurantes. Le prurit existe dans plusieurs situations; considérez ce qui est le plus adapté à la situation et ce que vous avez sous la main .

Saviez-vous…

L’ortie est un bon antidote contre la brûlure de l’ortie

Eh oui, l’ortie est à la fois l’antidote et le poison! Vous pouvez la prendre en tisane, mais pour des résultats plus rapides écrasez la feuille fraîche avec une pierre et appliquez la purée directement sur la peau!

Le grattage pourrait-il être contagieux?

Des expériences ont démontré que chez les souris, voir une souris se gratter (même sur vidéo) induit le grattage sur les souries saines. Un peu comme pour le bâillement, les souris sont influencées par la vue d’une souris qui se gratte. Les chercheurs pensent que ce phénomène pourrait avoir une cause évolutive, et être utile pour prévenir l’installation de poux, puces, etc. ((https://www.theguardian.com/science/2017/mar/09/scratching-that-itch-tests-on-mice-show-urge-is-hard-wired-into-brain)).

Est-ce que les neurones miroirs fonctionnent de la même façon chez les humains? Dites-moi ce que vous en pensez…

Avertissement

En cas de troubles importants ou de maladies chroniques, consultez un médecin.

Il est dangereux de faire son propre diagnostic et de pratiquer l’automédication.

Sauf indication spécifique, les usages décrits sont pour les plantes et ne sont pas applicables aux huiles essentielles.

Avant de consommer une plante: s’assurer de bien l’identifier et toujours lire la notice « Précautions et interactions avec les médicaments » dans les fiches plantes associées.

Les posologies sont données à titre indicatif et sauf précision contraire elles sont adaptées à l’adulte.

Malgré tout le soin apporté à la rédaction de l’article, une erreur aurait pu s’y glisser. Nous ne saurions être tenus responsables de ses conséquences ou d’une interprétation erronée, car, rappelons-le, aucun article ne peut remplacer l’avis du médecin. Pour plus d’informations sur l’utilisation sécuritaire des plantes, lire: Utilisation sécuritaire des végétaux comme alliés de votre santé.

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