Vous avez envie d’un plan de potager bien conçu, optimisé avec des cultivars sélectionnés par Yves Gagnon et ses 43 ans d’expérience d’aménagement et de culture des plantes légumières? Vous aimeriez avoir le plan, le calendrier adapté à vos dates de gel et tous ses conseils pour un grand potager qui apportera une contribution significative à l’alimentation saine de votre famille? Le tout, bien sûr, sans vous encombrer de la gestion d’un tel projet?
La solution est au bout de vos doigts. Accédez à l’application gratuitement, sauvegardez le grand potager de 100 m2 de Yves Gagnon parmi vos jardins, et allez à l’inventaire pour vous procurer, au besoin, les graines nécessaires aux Semences du Portage. N’ayez crainte : tisane et jardin est très facile à utiliser. Une fois dans le dessin, on vous explique les petits gestes pour avoir accès à toute l’expérience. Vous n’aurez qu’à faire les opérations jardinières au moment recommandé.
Obtenir le grand potager de Yves Gagnon
Pour obtenir gratuitement le plan du grand potager de Yves Gagnon, appuyer sur « Accéder à l’application », Créer votre compte; Ouvrez les jardins modèles depuis le hamburger menu et sélectionnez le grand potager de Yves Gagnon. Sauvegardez le comme votre jardin.
Le concept du grand potager
Ce plan de jardin de 100 m2 tient compte des besoins nutritifs des végétaux, des règles de la rotation des cultures ainsi que de celles du compagnonnage. Ainsi, les plantes voraces, exigeantes en compost jeune, sont regroupées dans la première section (section 1) qu’on nomme souvent tête de rotation. Elles sont suivies par les plantes exigeantes en compost mûr qu’on trouve dans la deuxième section (section 2). S’ensuivent dans la troisième section (section 3) les plantes frugales qui n’ont besoin que d’un peu de compost mûr ou pas du tout, si les deux années précédentes, de bons apports ont été réalisés. Enfin dans la quatrième section (section 4), qu’on appelle souvent queue de rotation, on retrouve une succession de 3 plantes (pois fourrager, sarrasin, avoine) cultivées comme engrais verts ; pour maximiser la productivité du potager, on peut aussi y cultiver des pommes de terre avec un léger apport de compost mûr.
Les membres d’une même famille ne se succèdent jamais dans le grand potager
En tenant compte de la famille des plantes cultivées, avec les successions proposées, on ne trouve jamais de plantes de la même famille. À titre d’exemple, la tomate (solanacée) précède le chou pommé (brassicacée) qui lui est suivi par l’oignon (liliacée) suivi à son tour par des engrais verts. Également, le concombre (cucurbitacée) précède le poireau (liliacée), le fenouil et le céleri (astéracées) qui sont suivis par le pois et le haricot (fabacées) puis par des pommes de terre. En respectant cette règle fondamentale de la rotation des cultures, on prévient les déséquilibres d’ordre minéral dans le sol tout comme on préserve les légumes du parasitisme.
Rotation de culture – un plan sur 4 ans, on inverse et on repart pour 4 nouvelles années
Ce plan de jardin tout simple donne donc la position des cultures pour une durée de quatre années. Lors de la cinquième année (année 5), on inversera la position des planches ce qui permet de poursuivre les cultures pour une autre période de quatre années après quoi on revient aux positions du départ (année 1). Donc ce plan donne la position des cultures pour une période de 8 ans.
Dans le plan du grand potager, Yves Gagnon a minimisé pour vous le façonnement des planches au cours des rotations
Avec ce plan, les cultures sont établies sur des planches de plus ou moins 1 m de largeur et de 2 m dans le cas du concombre. Pour les pommes de terre et les engrais verts, la culture en planches n’est pas nécessaire. On façonnera donc à nouveau les planches pour la première section qu’on conservera pour les deux années suivantes. Celle du concombre sera tout simplement scindée en deux pour la culture du poireau, du fenouil, du céleri et de l’ail qui suivra. On comprendra que le sens de la rotation est contraire à celle des aiguilles d’une montre. Donc la section 2 suit la section 1, la 3 suit la 2, la 4 la 3.
On optimise la fertilisation
Pour ce qui est de la fertilisation à base de compost, lorsqu’on produit soi-même son compost, on a souvent accès à un compost bien décomposé qu’on considère comme du mûr ainsi qu’à un compost encore grossier, jeune et juteux, qui fait figure de compost jeune. Lorsqu’on emploie du compost vendu en jardinerie, celui-ci est normalement bien mûr : on augmentera donc la quantité appliquée pour les plantes voraces. À titre d’exemple, on pourrait apporter sur les planches 3 cm de compost pour les plantes voraces, 2 cm pour les exigeantes en compost mûr et 1 cm pour les frugales.
Et on utilise judicieusement les plantes compagnes pour protéger nos cultures légumières
En ce qui concerne le compagnonnage, des plantes de familles différentes furent associées ce qui permet de brouiller le système de repérage des ravageurs. Également, pour le même objectif, furent intégrées des plantes aromatiques avec les plantes légumières ainsi que quelques fleurs. Il importe de ne pas exagérer la présence des plantes compagnes, car bien qu’elles bénéficient de propriétés insectifuges, une trop forte densité au jardin peut créer des conditions propices aux développements de maladies fongiques causées par des champignons. La circulation d’air est donc essentielle à leur prévention.
De la lecture pour approfondir les principes à l’œuvre dans ce design
Pour compléter votre compréhension de la planification d’un jardin écologique, vous pouvez consulter le livre de Yves Gagnon Le jardin écologique, publié aux éditions Colloïdales.
À propos du designer du grand potager : Yves Gagnon auteur, poète et conférencier
Depuis maintenant 43 ans, Yves Gagnon aménage avec passion les Jardins du Grand-Portage de Saint-Didace dans lesquels il produit des semences de légumes. Pionnier dans le domaine de la génétique constructive, il améliore par une sélection méticuleuse et soignée plusieurs lignées végétales patrimoniales. Il partage son expérience et sa passion pour le monde végétal et l’écologie par l’écriture de plusieurs ouvrages sur le jardinage et la culture écologiques. Pendant 10 ans, il fut chroniqueur horticole à Radio-Canada dans le cadre de l’émission La Semaine Verte.