Pour ceux qui comme moi étaient restés avec l’image de la broussaille indomptable des contes des fées, vous pouvez vous réveiller ! Si la ronce a conservé sa nature de culture facile et vigoureuse (voire envahissante), les nouveaux cultivars offrent des arbustes sans épines aux fruits absolument délicieux.
En fait, vous avez sûrement déjà mangé le fruit de la ronce, parfois appelé mûron, mais plus fréquemment vendu sous le nom de mûre. Oui, il y a aussi des mûres qui proviennent des mûriers (de véritables arbres), mais si la plante qui produit vos mûres a plutôt l’aspect d’un framboisier, alors vous mangez les fruits de la ronce et non du mûrier. Notez que certaines jardineries vendent des ronces sous le nom plus vendeur de mûrier.
Dans le cas de la ronce, les nouveaux cultivars (sans aiguillons) ont des fruits au goût plus intense que les anciens. Cependant, les ronces à aiguillons seront généralement plus rustiques. Si vous habitez en zone 4 ou moins, les versions anciennes à aiguillons seront probablement un meilleur choix. J’ai malgré tout ajouté une section sur la protection hivernale, pour ceux qui veulent étirer la zone de rusticité de leurs ronces !
Vocabulaire et botanique
Le saviez-vous ? Alors que dans la langue populaire, on nomme presque tous les petits fruits « baies », rares sont ceux qui sont réellement des baies, selon la définition botanique du mot. Comment différencier la baie de la drupe ? La drupe a un noyau central, alors que la baie (bien qu’elle puisse avoir des pépins) n’a pas de noyau.
Un petit tableau pour classifier le tout :
Baie | Drupe | Polydrupe | Autre |
Tomate | Cerise | Mûre | Pastèque (fausse baie) |
Citron | Olive | Framboise | Concombre (fausse baie) |
Aubergine | Mangue | Canneberge (fausse baie) | |
Papaye | Noix | Pomme (fruit complexe) | |
Raisin | Pêche | Poire (fruit complexe) | |
Bleuet | Prune | Coing (fruit complexe) | |
Kiwi | |||
Avocat |
Tout comme le framboisier, vous pouvez laisser faire mère Nature… les oiseaux, en mangeant les mûres, vont la ressemer et les branches tenteront de se marcotter d’elles-mêmes.
Ceci dit, si vous voulez contrôler le processus, la ronce est très facile à bouturer et à marcotter, car elle contient naturellement beaucoup d’hormones de croissance (un peu comme le saule). C’est pourquoi je ne vous recommande pas de passer par les semis, qui demandent une stratification de plusieurs semaines et ne seront pas nécessairement fidèles au plant mère.
Bouturage :
Procédez de préférence à l’automne. Coupez une tige non lignifiée d’environ 20 cm, enlevez la majorité des feuilles sauf les 2 du dessus et plantez dans une terre riche et humide sur une profondeur de 10 cm. Attendez que la plante produise de nouvelles feuilles avant de transplanter.
Marcottage :
Procédez à l’automne. Courbez une branche souple de 1re année (qui n’a pas fleuri).
Ameublissez le sol là où elle sera plantée. Sur la portion de la tige qui sera enterrée, faites une incision pour dégarnir la tige de sa gaine et retirer les feuilles. Attachez la branche pour maintenir le contact avec le sol. Au printemps suivant, détachez le bébé plant du plant mère.
Les ronces se cultivent de la même façon que les framboises. La forme des arbustes est similaire et dans les deux cas, les fruits poussent, sauf pour les variétés remontantes, sur les branches de 2e année.
Conditions idéales de culture
Rusticité : les hybrides modernes sans épines sont moins rustiques que les framboisiers. Si vous habitez en zone 4 ou plus froid, mieux vaut opter pour une ronce rustique à épines ou un framboisier. Si vous êtes à la limite de la zone 4, il est possible de les cultiver en pots. Il faudra alors, à l’automne, les coucher à terre et les isoler avec des couvertures et un paillis de feuilles mortes. Si vous voyez que la partie supérieure de votre ronce ne produit pas de fruits, c’est qu’elle a eu trop froid. Bref, vérifiez bien la rusticité de votre ronce lors de son achat.
Les ronces, comme les framboisiers aiment le soleil, mais tolèrent la mi-ombre. Elles aiment la terre acide (avec un pH autour de 5,5), mais sont aussi tolérantes. Chez nous, alors que le sol a un pH naturellement assez basique, elles sont malgré tout prolifiques ! Elles préfèrent également les sols aérés sablonneux ou limoneux, ou encore humifères, et elles craignent l’argile surtout si la terre n’est pas bien drainée.
Elles vous seront reconnaissantes et produiront davantage de fruits si vous leur donnez un peu de compost (environ 1 cm), mais ici encore ce sont des plantes adventices qui survivront sans aucune aide.
Implantation des ronces
Les ronces sont des espèces pionnières, c’est-à-dire capables de s’établir sur des terrains hostiles. Donc, même sans instructions votre ronce devrait survivre à la transplantation.
Pour une transplantation tout en douceur, privilégiez l’automne ou le printemps. Sur un diamètre entre 30 et 45 cm, aérez la terre et ajoutez un peu de compost. Plantez votre ronce, buttez-la à environ 20 cm de haut et coupez toutes les branches à la hauteur du sol. Ce faisant, vous favoriserez l’enracinement de votre plant. Vous n’aurez aucun fruit la 1re année, mais vous aurez un plant beaucoup plus productif pour plusieurs années à venir !
Taille et palissage
La ronce produit, la première année, des branches qui atteignent parfois des longueurs considérables. Chez nous, l’été dernier j’ai eu une liane qui mesurait plus de 6 m. C’est que la ronce utilise le marcottage pour créer des clones d’elle-même. On voit donc certaines branches devenir démesurément longues, puis à l’automne essayer de se replanter dans la terre. Le framboisier tente aussi de se marcotter, mais les branches qu’il produit sont plus modestes.
Donc oui, si vous laissez votre plan de ronce se développer par lui-même, vous vous retrouverez avec un fouillis impénétrable de branches.
On procède à la taille soit tard en été (à partir d’août) ou tôt au printemps (si on ne l’a pas fait l’année précédente). On taille toutes les branches qui ont porté des fruits.
La taille de la majorité des ronces se fait comme pour le framboisier d’été :
On place un tuteur ou un support à environ 1 m du sol, pour soutenir les branches qui seront lourdes de fruits la 2e année. On coupe à ras de terre les branches qui ont porté des fruits. Optionnellement, selon la vigueur du plan, on peut décider de couper un certain nombre de branches de 1re année pour ne garder que 5 à 8 branches, dans le cas des ronces vigoureuses, ou moins si on veut aider le plant à concentrer son énergie.
Les très jeunes pousses qui émergent du sol sont comestibles. Vous pouvez même les manger crues.
La taille des ronces dites remontantes
Notez que les ronces remontantes (celles dont le nom des variétés est dit « prime ») demandent de longs étés et peuvent être décevantes au Québec. Si vous avez une ronce remontante qui produira des fruits à l’automne sur les branches de 1re année, faites comme avec les framboisiers remontants et coupez tout à ras de terre.
Ici aussi, on retrouve pas mal les mêmes choses que chez le framboisier. Cependant, la ronce est probablement moins sujette aux maladies fongiques. On dit qu’on peut trouver de la rouille ou de la pourriture grise, mais personnellement je n’en ai pas vu.
L’anneleur du framboisier (Oberea affinis)
Cet insecte fait au Québec pas mal de dommage. Il ne reste que quelques minutes (le temps de la ponte, entre juin et août) et est donc très difficile à tuer. Par contre, sa ponte est très facile à identifier.
Vous verrez les derniers 15 à 20 cm flétrir et juste en dessous sur la tige, deux anneaux à environ 10 à 15 mm de distance. Coupez la branche 10 cm sous l’anneau le plus bas et éliminez la branche (ne pas mettre au compost) pour tuer la larve et contrôler la population d’anneleurs du framboisier. Je crois que c’est surtout en Amérique que l’anneleur sévit, car je n’en ai pas trouvé mention dans les pages européennes.
Pour plus d’infos, visitez la page de iriis.
Le ver du framboisier
Il attaque les fruits à l’état de larve (d’où le nom de ver), et les bourgeons lorsqu’il est un coléoptère adulte. En Europe, c’est le Byturus tomentosus, mais au Québec c’est le Byturus unicolor rubi. Le ver de la framboise cause rarement de grands dommages. En effet, sa population est normalement naturellement contrôlée par différents coléoptères qui le mangent pendant qu’il hiverne sous terre.
Pour réduire sa présence, on peut planter de l’ail ou du myosotis près de nos framboisiers, ou vaporiser les feuilles d’une infusion de tanaisie au moment où les bourgeons apparaissent. Mieux encore : laissez les poules fouiller le sol à leurs pieds. Elles adorent les larves de ce scarabée.
Finalement, je n’oserais pas les appeler nuisibles, mais les ronces sont une source de nourriture pour de nombreux oiseaux et animaux que je détaille dans la section permaculture.
L’ail et le myosotis peuvent réduire l’occurrence du ver du framboisier dans les mûres.
La ronce, comme espèce pionnière, prépare le terrain et semble avoir une affinité pour le chêne et le hêtre. Ces espèces collaborent avec les mêmes sortes de mycorhizes et sont plus résistantes aux maladies lorsqu’elles sont en présence l’une de l’autre, mais éventuellement la forêt fera trop d’ombre et les ronces partiront d’elles-mêmes après avoir accompli leur travail de rétablissement de la forêt.
On aime aussi la ronce au verger, où elle attire les pollinisateurs.
Permaculture
On apprécie la ronce, comme toutes les espèces pionnières, car elle rétablit l’équilibre des sols. La ronce, comme les fabacées, est une plante fixatrice d’azote et vient par sa présence enrichir le sol.
Elle fournit aussi de la nourriture à plusieurs oiseaux dont la grive, le merle noir et la fauvette noire, mais aussi à quelques animaux dont les volailles, mais aussi les renards (qui semblent trouver potentiellement 2 sources de nourriture😮). Ses aiguillons ralentissent les ardeurs des grands herbivores comme les chevreuils, le mot-clé ici étant ralentir, et non protéger complètement.
La floraison des ronces, surtout la ronce odorante, attire de nombreux pollinisateurs, et ce pendant une période relativement longue.
Est-ce envahissant ?
Oui, toutes les espèces pionnières ont le potentiel d’être envahissantes. Si la ronce s’est installée chez vous, la faucher ne la fera pas partir. Au contraire, cela renforce son système racinaire !
Sur votre terrain, on recommande de tailler, de palisser et surtout de les empêcher de se marcotter intempestivement, afin de les voir sous leur jour domestiqué.
Finalement, les oiseaux dissémineront leurs graines, qui parfois germeront et donneront naissance à de nouvelles variantes souvent moins intéressantes. Le secret: éliminez ces jeunes plants alors qu’ils sont encore fragiles.
Ne pas confondre avec…
A priori, mon article porte sur la mûre, fruit de la ronce, plus précisément Rubus fruticosus.
Ceci dit, tout le genre Rubus produit ce que l’on appelle des ronces. Des plantes ligneuses dont les branches de 2e année portent des fruits appelés polydrupes. Ce genre inclut les mûres (fruits de la ronce), mais aussi les framboises… Selon les sources, le genre Rubus compte un peu plus de 1000 espèces et beaucoup d’hybrides. J’en nomme ici quelques-unes que je recommande. Elles se cultivent de façon très similaire. Ici, je crois que la meilleure façon de s’en sortir est l’attitude gourmande : essayez-les toutes !
Le framboisier noir (R. occidentalis.)
D’après mon expérience, le framboisier noir a des drupes un peu moins charnues que le R. idaeus, mais plus intenses: on échange la quantité pour la qualité.
Non, la framboise noire n’est pas une mûre ! On l’appelle framboise, car comme chez le framboisier, lorsqu’on cueille la polydrupe , le réceptacle reste sur la branche et la drupe a un intérieur concave. Chez la mûre, ce réceptacle se détache et la mûre a un intérieur plein.
Enfin, ce n’est pas non plus tout à fait vrai. Le framboisier est de l’espèce R. idaeus, et ici on parle d’une autre espèce, R. occidentalis. Ceci dit, R. occidentalis fait partie du sous-genre idaeobatus.
La ronce du Canada (R. canadensis)
Chez nous, il y a une autre espèce : R. canadensis L. En Anglais, on l’appelle canadian blackberry, donc mûre noire, mais en français on dit framboise noire, ou ronce du Canada. Techniquement c’est une autre espèce, mais ici on est très proche de la framboise dans la forme extérieure. Par contre, le réceptacle reste dans le fruit, ce qui me fait penser à la mûre. La ronce du Canada fait partie du sous-genre Rubus.
La ronce odorante
La ronce odorante est une version plus ornementale. Elle produit bien des polydrupes, qui ont une forme plus plate. Ses drupes sont moins charnues et moins intéressantes gustativement que celles de la framboise et de plus, elles ont tendance à s’égrener. Néanmoins, on arrive à en faire de bonnes confitures. Cela dit, la fleur d’un beau rose et, comme le suggère son nom, d’une très agréable odeur, rappelle la rose avec qui, on se souviendra, elle partage la même famille, c’est-à-dire les Rosaceae.
Le mûrier
Bien que le fruit partage le même nom, on est ici dans une tout autre famille de plantes. Le mûrier est un arbre, mais son fruit ressemble beaucoup à plusieurs cultivars de ronces. Personnellement, je préfère le fruit de la ronce à celui du mûrier, que je trouve souvent plus fade.
Le saviez-vous ? Bien que les fruits de la ronce et du mûrier soient très similaires, chez la ronce c’est une fleur unique qui produit la polydrupe alors que chez le mûrier, chaque drupe vient d’une fleur miniature (d’une inflorescence en chaton). C’est pourquoi certains mûriers peuvent donner des mûres très grandes et allongées (voir photo).
Ici, ce n’est pas simplement une autre espèce du genre Rubus : on a un genre (Morus) et une famille (Moraceae) différents. En fait, il faut remonter à la classe des magnoliopsida (c’est-à-dire toutes les 200 000 espèces dites dicotylédones) pour trouver l’ancêtre commun. C’est fou, deux fruits très similaires, provenant d’espèces si différentes !
Historique, tradition, origine du nom de la plante
Une haie de ronces impénétrable poussa tout autour du château. La légende de la belle au bois dormant fit le tour du pays et nombreux furent les princes qui tentèrent de la sauver. Mais tous échouèrent en tentant de traverser la haie de ronces. Au bout de cent ans, un fils de roi vint à passer par là et voulut délivrer la belle endormie. Lorsqu’il arriva aux abords du château, cent années avaient passé. Comme il s’approchait de la haie, des roses se mirent à fleurir de toutes parts et la haie de ronces s’ouvrit pour le laisser passer.
Extrait de La belle au bois dormant
Dans cet extrait, on voit bien comment la ronce est assimilée à la rose, qui fait partie de la même famille. En réalité, après cent ans, la ronce espèce pionnière aurait laissé sa place à une forêt, qui sans les coupes de l’homme serait assez dense pour ne pas permettre à beaucoup de végétation au sol de pousser. Il serait donc alors aisé pour le chevalier de parvenir au château.😉
Étymologie
Le genre Rubus vient du latin rumex, qui signifie dard et qui fait référence aux aiguillons (et non aux épines), qui sont communes sur la plupart des plantes de cette famille.
Savez-vous différencier un aiguillon d’une épine ?
L’aiguillon est une excroissance qui se sépare assez facilement lorsqu’on le casse de la tige, alors que l’aiguille est véritablement le prolongement de celle-ci. Si vous pouvez retirer toute la partie piquante en un morceau, c’est un aiguillon. Si vous devez plutôt la couper au ciseau, c’est une épine.
Le plus difficile avec les mûres, c’est d’arriver à la cuisine avant de les avoir toutes mangées. Les mûres sont excellentes crues ou cuites. Accédez à la fiche plante pour trouver mes recettes favorites.
Si vous faites une taille printanière et que vous décidez d’éliminer de jeunes pousses pour permettre à la ronce d’avoir plus de vigueur, rappelez-vous que ces pousses sont comestibles, même crues.
Sans surprise, la mûre (fruit de la ronce), ainsi que ses feuilles, présente des propriétés très similaires à la framboise. Toutefois, en général la ronce est l’objet de moins d’études que la framboise.
Le fruit est une source intéressante d’antioxydants.
Quant aux feuilles, elles sont surtout utilisées sous forme de longue infusion. Les infusions sont idéales pour extraire notamment le calcium, mais aussi différents minéraux (magnésium, phosphore, potassium) et les vitamines B1, B2, B3 et B5, C et E. Plus l’infusion sera longue, plus elle sera riche autant d’un point de vue nutritionnel que gustatif. À se fier à Susun Weed, on peut infuser pendant 4 heures. Cependant, pour ceux qui veulent la meilleure teneur en fer, mieux vaut alors limiter l’infusion à 10 à 15 minutes pour éviter d’extraire trop de tanins (qui limitent l’absorption du fer).
Les feuilles de ronces sont avant tout nutritives. Ce sont des infusions qui sont, entre autres, recommandées pour les femmes, dès la puberté et tout le reste de leur vie. Même pendant la ménopause, la ronce vient tonifier l’utérus et apporter des phytoestrogènes.
C’est également une bonne tisane en cas de diarrhée, mais dans ce cas ne vous gênez pas pour extraire les tanins des feuilles avec de longues infusions.
Transformation et conservation
Les feuilles se conservent aisément séchées. Quant aux fruits, préférez la congélation ou la transformation (en confiture ou en sirop) pour les conserver.
C’est une plante alimentaire et sécuritaire d’usage. Comme c’est une plante tonique de l’utérus, certains écrits mettent en garde la femme enceinte de ne pas la consommer, mais d’autres la recommandent. Personnellement, par précaution, je commencerais par essayer au maximum une demi-tasse de tisane et j’observerais pendant quelques semaines avant d’en boire plus.
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