La transplantation permet de savoir exactement combien de plants pousseront au jardin, puisqu’ils ont déjà germé. Cela donne aussi un avantage aux plants : ils sont déjà plus grands et vigoureux et feront de la compétition aux mauvaises herbes qui pousseront par après.
Transplantation : opération culturale qui consiste à mettre en terre une plante qui a germé et grandi dans un endroit où les conditions étaient contrôlées, c’est-à-dire de la serre au jardin.
Hourra ! Ça y est ! C’est le printemps, les oiseaux chantent et le paysage verdit de nouveau. Et bien sûr, qui dit printemps dit jardinage et transplantation. Mais voilà, ce n’est pas tout de mettre en terre ses plantes et de les arroser de temps à autre. Il y a plusieurs étapes cruciales, autant avant et après la transplantation, qui feront en sorte que vos plantes s’épanouiront ou non durant la saison. Toutes ces étapes se retrouvent sur l’application de tisane et jardin. Alors quand vous créerez votre jardin, il y aura des rappels tout au long de la saison pour les tâches à faire afin que vous n’oubliiez jamais rien ! Les voici…
Préparer son sol
L’occultation
Occultation : opération culturale qui consiste à recouvrir le sol d’une bâche opaque.
D’abord, l’occultation est une technique de plus en plus courante qui permet de nombreux avantages : protéger les sols nus à l’hiver contre l’érosion par l’eau et le vent ainsi que contre le lessivage des nutriments et minéraux; empêcher la prolifération des mauvaises herbes au printemps avant la transplantation et assainir la surface des planches sans travailler le sol à la fin d’une culture.
Si vous occultez, lorsque vient le temps de préparer vos planches pour la transplantation, soit 1 semaine avant, eh bien, retirer la bâche noire sera la première étape à faire. J’aime à l’appeler «l’ouverture du jardin», comme l’on ouvrirait les rideaux de scène avant le début d’une pièce.
Évidemment, il faudra aussi retirer les sacs de sable ou de roches que vous aurez posés dessus à l’automne pour éviter qu’elle s’envole. Pliez la bâche et rangez le tout pas trop loin, car il se peut que vous en ayez encore besoin durant l’été. (À voir dans Technique du faux semis)
Finalement, si vous souhaitez faire l’acquisition d’une toile d’occultation, voici un fournisseur d’équipements agricoles de qualité en Amérique du Nord chez qui vous trouverez votre compte : Dubois Agrinovation. Les toiles viennent en plusieurs formats, et vous pouvez toujours décider d’en prendre une plus grande et de la couper sur mesure si vous avez plusieurs petites surfaces à couvrir.
L’aération
Aération : opération culturale qui consiste à oxygéner et à décompacter le sol en le travaillant au minimum.
Après un long hiver, rien de tel qu’une bonne aération de notre sol pour le rendre plus meuble et donner plus d’oxygène à la faune qui y vit. Après tout, ce sont ces micro-organismes qui s’occupent de garder notre sol vivant et en santé, à minéraliser les matières organiques et à réguler toutes sortes de choses dont nous n’avons encore aucune idée aujourd’hui.
L’outil par excellence que je recommande pour aérer le sol est la grelinette. Il permet un travail en profondeur (20 cm) sans toutefois retourner le sol et déranger sa structure.
Il suffit simplement d’enfoncer complètement les dents de la grelinette au début de votre planche ou plate-bande, puis de tirer vers vous pour soulever la terre. Vous reculez de deux pieds et vous recommencez l’opération, jusqu’à avoir fait toute la surface, je vous conseille d’y aller à reculons pour éviter de piétiner votre sol fraîchement décompacté.
N.B. Une grelinette avec des dents en acier inoxydable est, selon moi, meilleure, car elle ne risque pas de rouiller et vous la conserverez pratiquement toute votre vie.
La technique du faux semis (contre les mauvaises herbes)
Faux semis : opération culturale qui consiste à préparer le sol comme si on allait faire un semis direct ou une transplantation, sans toutefois le faire, afin d’offrir les conditions propices à la pousse des mauvaises herbes. Puis, lorsque ces dernières ont germé quelques jours plus tard et se trouvent au stade «fil blanc», c’est-à-dire qu’elles n’ont que quelques centimètres et que leur tige est blanche, on les tue en passant la houe. Comme dirait la Reine de coeur dans Alice aux pays des merveilles : « Qu’on leur tranche la tête ! »
C’est une technique qui s’utilise pour n’importe quelle culture, mais surtout pour celles qui sont difficiles à désherber une fois implantées. Je parle ici des carottes, des oignons, de l’ail, des radis, etc.
C’est très efficace pour réduire rapidement la banque de graines dormant dans votre sol, n’attendant que la bonne opportunité pour pousser et vous donner du fil à retordre.
N.B. TRÈS IMPORTANT ! Si vous faites le faux semis, vous suivez toutes les étapes d’avant la transplantation SAUF la fertilisation. Vous ne voulez surtout pas leur donner les bons nutriments réservés à vos plantes.
L’amendement et la fertilisation
Amendement : opération culturale visant à améliorer la structure physique d’un sol.
Fertilisation : opération culturale qui consiste à enrichir un sol pour le rendre plus fertile et améliorer les rendements.
Je n’aborderai pas les amendements ici, car cela prendrait trop de temps et ce n’est pas le point de mon article, mais il est toujours bon de savoir la différence entre amender et fertiliser.
Le compost
Tout d’abord, il existe beaucoup de sortes d’engrais, mais je vais vous dire un secret : le meilleur d’entre eux sera toujours le compost. En général, les sols n’ont pas assez de matière organique. Et le compost est justement ça, de la matière organique. (Le compost est un fertilisant et un amendement.) Quand vous ajoutez du compost à votre sol, les micro-organismes présents vont, au fil du temps, minéraliser la matière organique pour libérer les nutriments dont vos plantes ont besoin.
Là encore, il existe plusieurs types de compost. Si possible, utilisez les composts acceptés pour l’agriculture biologique de préférence. Celui qu’on retrouve très souvent en pépinière est le compost de crevettes, qui fait très bien l’affaire. Peut-être que vous êtes chanceux et que vous avez des voisins fermiers qui font aussi leur propre compost à base de fumier de vache ? Dans ce cas-là, vous ne perdez rien à leur demander de faire un peu de troc : des légumes frais durant la saison contre du compost.
Si vous en êtes à vos premières années de jardin, je vous conseille d’être très généreux en compost chaque fois que vous implanterez une nouvelle culture. Une épaisseur d’un pouce (2,5 cm) sur toute la planche à chaque fois va rapidement aider votre sol sur tous les points. Vos plantes et vos légumes n’auront jamais été si beaux.
Les autres engrais
Ensuite, il y a les autres engrais. Je préconise encore ceux qui sont acceptés par la régie biologique. Celui que j’ai vu le plus souvent chez les agriculteurs (et que j’utilise personnellement) s’appelle Actisol. C’est du fumier de poule en granules. Très efficace, j’en mets en plus du compost. Par contre, comme c’est très concentré, il ne faut pas en mettre trop. Petit truc : je remplis un pot de yogourt de 750 ml avec les granules et je saupoudre le long de ma planche en marchant toujours au même rythme. Les granules ne doivent pas recouvrir toute la surface. Elles doivent être assez espacées.
***(Attention de ne pas respirer la poussière de l’engrais.)***
Chaque culture a ses propres besoins, et certaines familles sont plus exigeantes que d’autres, entre autres, les solanacées (tomates, aubergines, poivrons), les brassicacées (choux, brocolis), les cucurbitacées (concombres, courges) et les liliacées (ail, oignons). Pour ces familles, il est recommandé de fertiliser au moins deux fois durant la saison. La première à la transplantation, la seconde lorsque les fruits, les inflorescences ou les bulbes sont apparus depuis peu.
Mis à part l’Actisol, il y a la farine de sang, la poudre d’os, la farine de plumes, et d’autres que je ne nommerai pas. Ils ont tous leurs avantages et leurs spécificités. Ce qu’il faut regarder quand on achète un engrais, ce sont les trois chiffres alignés sur l’emballage (voir l’image ci-bas).
Ils représentent la proportion des trois nutriments principaux dans cet ordre : N-P-K (azote, phosphore, potassium). En général, ce qu’on recherche, c’est un fertilisant dont la proportion d’azote est la plus élevée. La farine de sang, par exemple, est l’une des sources les plus élevées en azote avec 12-0-0 comme proportions. Mais elle coûte plus cher.
L’incorporation au sol
Finalement, sans entrer dans les détails, il est important, lorsqu’on ajoute des fertilisants, de les enfouir dans le sol. C’est pour empêcher une partie des nutriments de se volatiliser dans l’air ambiant, ce qui réduirait fortement l’efficacité de votre engrais/compost. Si vous n’êtes pas sur une ferme et que vous n’avez pas de rotoculteur, un râteau, une pelle ou même vos mains feront l’affaire.
L’installation du système d’irrigation
Premièrement, soyons clairs. La majorité des plantes nécessitent 1 pouce (2,5 cm) d’eau par semaine pour bien croître et être vigoureuses. Maintenant, il y a des plantes qui en ont besoin de plus, comme les fenouils, les céleris, les tomates, etc. Et certaines plantes ont même des besoins qui varient selon leur phase de croissance. Par exemple, lorsque les tomates commencent leur floraison et leur fructification, elles ont besoin de plus d’eau. D’où l’importance d’avoir un bon système d’irrigation et une routine précise.
Quel type de système choisir ?
Le système de goutte-à-goutte
C’est le système que je préconise pour ceux qui ont des jardins carrés ou rectangles :
- Peu de gaspillage d’eau, car elle ne tombe que par les petits trous du tuyau;
- Aide à contrôler les mauvaises herbes, car ce ne sont que les pieds des plants qui sont arrosés;
- Facile à poser et à retirer au début et à la fin de la saison;
- Facile à gérer avec le système de valves (ouvert/fermé)
- Possibilité d’avoir un minuteur pour ceux qui veulent automatiser l’irrigation;
- N’arrose pas les feuilles des plantes, ce qui réduit le risque d’avoir des maladies, surtout chez certaines comme les tomates.
Selon la largeur de la planche et les besoins en eau de la culture, le nombre de tuyaux va varier. Mes planches ayant 75 cm, je mets 2 tuyaux à distance égale.
Le système par aspersion
Ce système est très pratique pour certaines cultures, notamment les carottes, et en général tous les légumes racines. Il permet une plus grande surface d’aspersion et donc requiert moins de tuyaux et de matériel. Par contre, c’est très déconseillé pour les cultures de solanacées, car les feuilles des plants seront mouillées, ce qui augmente les risques de champignons et de maladies.
Les tuyaux suintants
Ce système est très pratique pour ceux qui ont des plates-bandes ou des jardins ayant des formes courbes ou peu conventionnelles. En effet, contrairement au goutte-à-goutte, les tuyaux suintants peuvent se plier et suivre ces courbes sans que cela affecte le débit de l’eau. De plus, ils arrosent dans toutes les directions alors c’est moins contraignant. Il est également possible de percer avec une aiguille de petits trous supplémentaires aux endroits désirés si vous voulez arroser davantage.
La méthode
Il vaut mieux arroser le matin. Si vous ne vous voulez pas vous casser la tête à calculer le nombre de millilitres précis parce que vous n’êtes pas un professionnel, pas de soucis. Voici les trucs pour réussir son irrigation :
- Arrosez tous les jours, pendant 1h, entre 9h et 12h;
- N’arrosez pas si on annonce de fortes pluies de plusieurs millimètres pendant la journée;
- S’il fait très chaud et soleil, mieux vaut arroser 2 fois 30 minutes avec un intervalle d’une heure entre chaque arrosage;
- S’il fait très nuageux et humide, réduisez votre temps d’arrosage à 30 minutes;
- N’arrosez jamais le soir, dès 16h, car les plantes détestent dormir avec les pieds mouillés (comme la nuit elles sont au ralenti, l’eau prend la place de l’oxygène et les asphyxie);
- Pour les plantes nécessitant plus d’eau, augmentez le temps d’arrosage à 1h30 par jour.
Ici aussi, vous pouvez trouver ces équipements chez Dubois Agrinovation :
Goutte-à-goutte
Aspersion
L’installation d’un paillis (couvre-sol)
D’abord, les paillis ne sont pas pour toutes les cultures. Ils sont pour celles qui restent au jardin toute la saison ou presque et qui demandent un plus grand espace par plant, comme les tomates, concombres, courges, etc.
Les paillis offrent de multiples avantages :
- Couvrir le sol et le protéger de l’érosion par l’eau et le vent;
- Protéger les fruits des plants qui pendent et touchent au sol, évitant de les salir et limitant les dégâts de certains insectes;
- Garder le sol frais et humide, surtout en temps de sécheresse;
- Empêcher les mauvaises herbes de pousser.
Les types de paillis
Bien sûr, il existe plusieurs types de paillis, mais tous n’offrent pas les mêmes avantages…
Selon moi, il y en a 3 types : les paillis plastiques, les paillis végétaux et les géotextiles.
Les paillis plastiques
D’entrée de jeu, les paillis plastiques sont à bannir ! Ils sont très polluants et ne se réutilisent pas. Pour vous donner une image, ils ont la texture d’un sac noir à poubelles.
Les paillis végétaux
Ensuite, pour les paillis végétaux, on parle ici de la paille, de feuilles mortes, de bois raméal fragmenté (BRF), de copeaux de cèdre ou des écales de sarrasin. Je ne recommande pas la paille personnellement, car elle peut pourrir avec le temps, mais surtout, dépendamment de votre fournisseur, elle peut contenir des graines de mauvaises herbes… ce qui vient annuler tout le but d’avoir un couvre-sol. Les feuilles ou la paille ne sont pas opaques, et donc ne cachent pas la lumière à 100%. Il en faudra aussi une généreuse épaisseur de plusieurs pieds, car ça se compacte et on ne veut pas que le vent les emporte. Malgré tout, c’est une bonne façon d’ajouter de la matière organique à votre sol, et comme cela se décompose, vous n’avez pas à vous en occuper une fois la saison terminée.
Le BRF est composé de branches de feuillus grossièrement hachées plus ou moins grossièrement. Puisque le bois contient beaucoup plus de lignine que les feuilles ou la paille, cela active davantage la vie biologique du sol et fait la joie des champignons décomposeurs et des micro-organismes. Mais attention ! Pour éviter l’immobilisation de l’azote dans votre sol, il faut s’assurer de prendre des copeaux vieux d’un an au minimum. Le BRF fournit plus de matière nutritive que le paillis de cèdre ou de pruche en se décomposant, ce qui est très bon pour améliorer la structure d’un sol. Le BRF est souvent utilisé dans les plates-bandes, car on y met en majorité des plantes vivaces qu’on ne déplace pas chaque année. C’est moins utile pour les potagers avec des plantes annuelles, car cela nuit aux opérations répétitives de la préparation du sol avant la transplantation.
Le paillis de cèdre ou de pruche possède les mêmes avantages que le BRF, mais en plus, il acidifie le sol en se décomposant, ce qui est plus approprié pour les plantes vivaces et même certaines espèces fruitières comme les bleuets. Il se décompose plus rapidement aussi, environ 4 à 5 ans. Il faut en mettre une couche de 2 à 3 pouces d’épaisseur, et surtout, il ne faut pas oublier d’ajouter du compost à notre sol même s’il y a ce genre de paillis.
Dernièrement, il y a les écales de sarrasin. D’une couleur noire, elles imitent bien la terre, de sorte qu’on ne dirait pas qu’il y a du paillis dans vos plates-bandes. Cette matière est plus petite et légère que les copeaux de bois, alors elle se décompose plus rapidement et elle pourrait s’envoler par grands vents. Si vous en achetez d’un producteur, assurez-vous que le sarrasin soit issu de la culture biologique.
Les géotextiles
Ce qui est souvent utilisé sur les fermes, ce sont les géotextiles. Ce sont des tissus faits de fibres synthétiques. Bon, rien n’est parfait : ils ne se décomposent pas et donc finiront au dépotoir aussi. Mais l’avantage, c’est qu’on peut les réutiliser d’année en année. Et si vous en prenez soin, ils peuvent durer de 10 à 15 ans. Il en existe des tissés et des non-tissés, à vous de voir ce que vous préférez. C’est un paillis qui est plus pratique pour les jardins rectangles ou carrés, avec une seule culture par planche.
Pour installer le géotextile, c’est plutôt simple. C’est la dernière étape avant la transplantation, alors si vous utilisez des tuyaux goutte-à-goutte, le géotextile les recouvrira.
- Découpez la toile pour recouvrir toute la surface de la planche ou de la culture qui en nécessite;
- Posez aux coins et le long des côtés des broches d’ancrage pour éviter que la toile s’envole;
- Découpez une petite incision en croix à l’aide d’un Exacto ou utilisez une boîte (conserve) de tomate vide sans les extrémités et brûlez la surface de toile dans la boîte de conserve avec un chalumeau partout où vous mettrez un plant.
- Et voilà ! Vous êtes prêt pour la transplantation !
La transplantation
Enfin ! Vous voici rendu à l’étape la plus palpitante : la transplantation ! Ce n’est rien de bien compliqué, mais connaître les petits trucs et astuces peut grandement faciliter la tâche et la rendre plus agréable.
Comment être minutieux, mais efficace
Premièrement, peu importe les espèces que vous avez choisies, les plantes requièrent de la douceur. Elles vont déjà subir le « choc de la transplantation », dû au changement drastique des conditions de vie dans lesquelles elles ont évolué jusqu’à maintenant; ne les secouons pas davantage. Alors, quand vous dépotez un plant, faites très attention aux racines. Si vous les endommagez trop, la plante risque d’avoir du mal à survivre. Si vous avez des plants dans des plateaux multicellules, un petit truc pour aller rapidement c’est de pincer le bas de la cellule. Une fois la motte plus flottante et décollée des parois, prenez le plant au bas de la tige.
Deuxièmement, vous pouvez acheter ou vous fabriquer des outils afin d’avoir vos espacements de rang et de plants sur les rangs déjà mesurés. Certains utilisent des cordes étendues d’une extrémité à l’autre de la planche pour faire des rangs bien droits puis indiquent sur la corde la distance entre chaque plant. D’autres utilisent un simple ruban à mesurer le long d’une planche. Si toutes vos surfaces sont standardisées, comme Jean-Martin Fortier (planches de 75 cm), cela peut être plus facile. Il existe déjà des outils pour ces dimensions de planches dont vous pouvez vous inspirer. En gros, c’est un râteau sur lequel on met des tubes de plastique plus longs sur certaines dents afin de créer le bon espacement entre les rangs. Vous pouvez ensuite passer perpendiculairement à ces lignes pour l’espace entre les plants.
Troisièmement, avant de transplanter, assurez-vous de regarder si les racines de la motte ne sont pas prises en un gros pain. Si c’est le cas, c’est que la plante a passé trop de temps en pot et il faut alors l’aider en démêlant un peu ses racines.
Dernièrement, quand vous creusez votre trou, il est important de savoir à quelle hauteur une plante doit être enterrée. Certaines plantes, comme les tomates, peuvent être enterrées très profondément. La partie de la tige sous la terre fera de nouvelles racines et cela aidera le plant à être plus vigoureux et solide. D’autres légumes comme les betteraves doivent être enterrés jusqu’au collet (juste avant les cotylédons, donc les premières feuilles).
Quand faire la transplantation ?
Les meilleurs moments pour la transplantation sont tôt le matin ou quand c’est nuageux. En effet, on ne voudrait pas que les plants meurent d’un trop gros choc thermique ni d’un manque d’eau. C’est pourquoi on privilégie les périodes plus fraîches. Et un dernier conseil : il est extrêmement important d’arroser abondamment les plants AVANT la transplantation ET APRÈS la transplantation.
En conclusion
Et voilà ! Maintenant que votre jardin est implanté, il ne reste plus qu’à l’entretenir et à en profiter. Bien sûr, différentes cultures nécessitent différents soins et entretiens, mais ce sera pour un autre article. Un truc pour développer son pouce vert, c’est d’aller régulièrement vous promener dans votre jardin afin d’observer ce que vous y voyez et de le noter. Vous apprendrez plus rapidement à vous fier à votre instinct selon les conditions météorologiques, les insectes et autres habitants des lieux et le type de sol que vous avez. En agriculture, il y a rarement de « bonne réponse », seulement des techniques variées. Il suffit d’en essayer plusieurs pour trouver celles qui vous conviennent le mieux. Si vous suivez toutes ces étapes, il est presque sûr que vous aurez un magnifique jardin cet été ! D’autant plus si vous utilisez l’application de tisane et jardin pour ne jamais rien oublier !
Bon jardinage !
Wow super article Rébecca merci.